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-- jean-louis le breton chanteur, auteur, compositeur, jazz navigation -- accueil concerts blog & vidéos photos discographie paroles contacts / pro jean-louis le breton texte de présentation en cours de rédaction, patiente ! 06 mars 2018 allô la terre? allumez la lumière! partager écouter jean-louis le breton tenez-vous au courant de mes dernières actualités ! courriel * syndiquer plus « allô la terre » est un album musical réalisé par la formation jean-louis breton à la voix et aux paroles, accompagné de ses amis musiciens de jazz, le m’bisha trio composé de benoît thévenot au piano, jean-pierre almy à la contrebasse ainsi qu’andy barron à la batterie. l’album qui a été conçu en 2017 sera publié courant 2018.composé de 11 titres aux styles aussi variés qu’engageant, l’ensemble transporte doucement l’auditeur au fil de la voix et de l’instrumentation des musiciens dont on sent une grande maîtrise ainsi qu’une grande générosité. c’est quelque chose qui est assez particulier au jazz mais n’en évoque pas pour le moins un album de chansons françaises qu’on ne demande qu’à réécouter et à classer parmi les grands. en effet l’alchimie qui découle de la grande complicité entre le chanteur et les musiciens ne fait que renforcer la magie des harmonies propres à la chanson française.ainsi, pour donner un aperçu de ce qui nous est agréablement réservé, « allumer la lumière » ouvre le bal, montre le chemin du voyage sur un rythme enjoué, espiègle, en revenant sur des souvenirs d’enfance dont on sent tous certainement des choses en commun. « madiba » nous emmène ensuite sur des réflexions plus graves, profondes, plus enclines à nous faire entrer en introspection, ce qui est facilité par le caractère langoureux de l’instrumentation musicale. « mademoiselle framboise », sûrement aussi exquis, pulpeux que le fruit, le morceau je veux, nous emmène sur les terrains de prédilection des grands de la chansons française. il ne faudrait peut-être pas en dire plus, il vaudrait peut-être mieux laisser à la découverte « nos murs ont besoin de jardins », « tempo », « allô la terre », « quai de valmy », « lisa », « fifty fifty », « ailes » ?ce que l’on peut dire, c’est que le déroulé musical nous transporte tantôt sur des airs et des mélodies créant des atmosphères de blues, tantôt de rock, de bossa nova ou de tango pour n'en citer que quelques-uns.une chose est sûre, on ne s’ennuie jamais à écouter ces airs qui sonnent comme une évidence, comme quelque chose de familier, on sent, encore une fois, toute l’expérience et la maîtrise technique qui emmènent musicalement vers d’autres cieux meilleurs, sans besoin d’autres substances, si ce n’est du bon vin ou du whisky pour qui consomme, comme dans le texte de « fifty fifty », avec modération bien sûr !la palette d’émotions que l’on éprouve en écoutant cet album va d’une sorte d’état contemplatif que provoquent les notes, à une écoute plus... active, à essayer de comprendre le fond des choses.car dans le fond, les choses, il faut essayer de les comprendre… à défaut d’y remédier ? c’est sûrement l’un des messages que les paroles du chanteur veulent exprimer. par un verbe insoumis, des mots de notre temps, assemblés par des jeux et des clins d’œil, jamais pessimistes, jamais délétères, on se prend à la voix et aux paroles et on voyage avec elles !de jeux de mots mis en jeu qui veulent déjouer les maux con.tempo.rains, le texte donne une belle part au principe féminin, que l’on retrouve tout au long de l’album. la terre, la mère, la femme, la partenaire, « lisa », la lumière et même la peur, sont celles qui nous accompagneront dans la vie, et, certainement dans l’éternité comme évoquent les paroles, alors pourquoi s’en effrayer et ne pas plutôt les embrasser ? nous ne pouvons qu’acquiescer.bref, si je puis le dire, « allô la terre » est un album harmonieux, toujours tonique, qui fait plaisir à découvrir, à écouter, pour mieux le savourer encore... fifty fifty j’étais toujours en train de chercher de l’efficacité j’n’avais pas de temps à perdre mais de l’argent à gagner. content je courrais après le temps, le temps prévu pour demain. et par les temps qui courent, voilà mes cinquante balais cinquante, cinquante il faut que je deal avec ma vie oh oui faisons fifty fifty ok c’est la mi-temps en contrepartie je veux bien jouer jusqu’à cent ans fifty fifty faisons fifty fifty fifty fifty faisons fifty j’ai bien connu des femmes, du bonheur et des tourments. car en amour quand on rame, c’est qu’on n’est pas vraiment dedans. bien trop dans notre personne. et ça ! personne ne me contredira. alors, à toutes qu’elles me le pardonnent si avant de passer à trépas je fais cinquante, cinquante et que je deal avec ma mie faisons fifty fifty c’est pas un guet-apens et en toute modestie on peut s’aimer jusqu’à cent ans fifty, fifty faisons fifty fifty (bis) j’ai toujours eu bon appétit, le bon vin ou le whisky y a pas de mal à se faire du bien, c’est mon meilleur alibi quand je regarde ma bouteille, à moitié vide, à moitié pleine serait-elle déjà vieille et gratifiée d’une bedaine cinquante, cinquante il faut que je deal avec mes envies oh oui faisons fifty, fifty soyons pas regardant et je jure que je te boirai le jour de tes cent ans fifty, fifty faisons fifty fifty oh oui et je jure que je te boirai avec mes amis le jour de nos mille ans. lisa lisa tu m’en as fait voir du haut de tes trois pommes moi, je l’ai joué peinard j’voulais qu’tu sois ma môme. envie d’un tête à tête, et de pas faire semblant j’ai mouillé ma liquette tout comme un débutant coquine malicieuse dans les draps chiffonnés me nargue de ses reins qu’elle a su dévoiler mon dieu regardez-le cet œil audacieux ? mérite l’insolente une déculottée. ho ! lisa, non pas comme ça ne t’avance pas, arrête ! je suis de bois. ho ! lisa qu’est c’que tu m’fais là ? pas folle ma guêpe, tu sais où mettre les doigts. ho ! lisa tu ne perds pas de temps pendant que j’perds mes bas. arrête enfin ! voilà, j’n’existe plus quand tu fais la mouche, quand tu m’saut’ dessus arrête enfin ! voilà j’n’existe plus c’est toujours comme çà quand lisa me tue bout de femme éphémère papillon survolté je mets ma moustiquaire sinon tu vas m’piquer épris dedans sa toile, comment ne pas craquer. allez ! j’me fous à poil et je vais tout donner. bien sûr on laisse des plumes en crevant l’oreiller on paie de sa personne j’ai jamais su compter elle se rendait pas compte, elle faisait que passer cette femme resplendissante lisa ! je te suis dévoué. tempo elle m’a gonflé devant sa télé. je l’ai amer. je prends mon cuir et j’laisse les clés j’ai trop les nerfs. même si, cette fille était sincère mais moi j’préfère la fille de l’air. finis le clip, je fais le clap, j’en ai ma claque. tout mon mic-mac dans la pocket la porte claque je suis dehors, triste sort, je suis dehors, triste sort. aïe ! ma douleur une vieille blessure. je serre les poings dans ma doublure mon armure, ma maison c’est ma p’lur’, mon blouson je t’aime peau bon ! qu’est-ce que je fais qu’est-ce qu’y se passe j’ai pas de boussole, pas de mot d’passe. c’est pas grave, j’remonte mon col, mon pas s’efface dans le brouillard. dans la rue je suis solo, le monde est dans le caniveau. on est quitte j’mets l’rideau, j’suis calé dans mon perfecto. poète poltron et peau postiche je t’aime peau poète poltron et peau postiche, je t’aime peau je traîne sans gouvernail dans les couloirs du rer des zonards qui défaillent, oh pétard ça pue l’éther une grappe de flic en pleine fringale se craquent du beur et se régalent ça les calent et ça rassurent les citoyens je commence à transpirer, ça sent mauvais sous l’bouclier. mais si je mouille dans ma guenille si je la quitte, j’vais prendre froid. et cette musique au fond, du souterrain, tel un présage, tel un bon bain. écoute le fond du puits, comme on écoute un coquillage, se joue une symphonie. sur l’sébasto j’refais surface un bar sympa, je quitte ma cuirasse dépouillée carapace, ça me pique en pleine face je sais ce qu’il f